Alimentation

Comment faire face au manque d’appétit transitoire chez les enfants

Appétit Alimentation bebe enfant et nourrisson : tout ce que vous devez savoir sur la mastication et sur la déglutition pour une bonne diversification alimentaire

Inquiets pour votre enfant qui souffre de manque d’appétit ? Cet article vous liste tout ce que vous devez savoir.

L’appétit dérive du terme “appetitus”, qui signifie “éprouver le désir de quelque chose”, et peut être expliqué comme étant une bonne disposition à manger qui, contrairement à la faim, est caractérisée par le plaisir de manger. En cas de manque d’appétit, l’enfant perd transitoirement ce plaisir et refuse la nourriture proposée, générant anxiété et doute chez les parents : ” mon enfant ne me mange pas “, ” il ne mange plus “, ” ma fille ne mange plus “….

Les causes du manque d’appétit chez l’enfant

La situation typique dans laquelle cela se produit est la maladie, dans toutes ses phases, c’est-à-dire l’incubation, la phase aiguë et la convalescence, pendant laquelle l’enfant montre généralement un manque d’intérêt évident pour la nourriture.

Le manque d’appétit pendant une maladie est un état physiologique que tout le monde connaît, y compris les adultes, et qui est lié à un mécanisme de défense par lequel l’organisme met le système digestif au repos en faveur de la réponse immunitaire.

Cependant, le refus de l’enfant de s’alimenter suscite toujours chez les parents et les proches une intense inquiétude qui ne tient pas compte de la situation de l’enfant sans appétit.

Dois-je m’inquiéter si l’enfant ne mange pas ?

La réduction du régime alimentaire de l’enfant pendant quelques jours ne doit pas inquiéter la famille. L’organisme gère ses ressources en vue de résoudre la maladie de manière naturelle et progressive, en retrouvant ses performances antérieures.

Forcer l’enfant à manger comporte un double risque

En effet, en ce qui concerne ce dernier point, on ne se lassera jamais de le répéter, les enfants sentent les angoisses des adultes. Ces adorables petits renards comprennent tout de suite les inquiétudes de leurs parents et peuvent parfois prolonger volontairement, mais pas consciemment, ce manque d’intérêt pour la nourriture afin de conserver une arme de chantage contre eux. Ce n’est pas un hasard si cette longue période d’inappétence est typique des sociétés riches et n’est pas du tout présente dans les régions pauvres où manger est un luxe.

Boire du lait ? Une bonne idée ?

Cette “panique” liée au manque de nourriture est encore plus injustifiée chez les enfants qui boivent du lait et/ou du yaourt pendant la maladie mais ne prennent pas d’aliments solides. Nous avons l’habitude de considérer le lait comme une boisson, alors qu’il s’agit en réalité d’un aliment complet, riche en eau, en protéines, en graisses et en glucides, qui peut facilement remplacer les aliments solides pendant quelques jours.

Mais ce qui est vraiment important, surtout lorsque la maladie s’accompagne de fièvre ou de vomissements et de diarrhée, et d’autant plus que l’enfant est jeune, c’est l’introduction de liquides et de sucres : eau, lait, jus de fruits fraîchement pressés, smoothies ou solutions réhydratantes ne doivent pas manquer. En fait, les enfants sont plus enclins à la déshydratation rapide que les adultes et il convient de prévenir ce phénomène en maintenant un apport constant, même minime, de liquides (hydratation “à la petite cuillère ou au goutte à goutte” comme j’aime à l’appeler). On demande aux parents d’inventer de nouvelles façons d’inciter les enfants à boire : une petite cuillère, un biberon, une paille et puis… des histoires, des chansons, des jeux et des câlins pour évacuer les aspects anxiogènes des jours de maladie passagère et les couvrir de la plus grande sérénité possible.

Laissons les enfants “vivre” un manque d’appétit passager, ne les affligeons pas avec des problèmes inexistants, qui dépendent avant tout de l’incapacité des adultes à maîtriser leurs peurs. Cela nous sera bénéfique, car cela nous permettra d’être plus objectifs dans la reconnaissance d’un cas grave, et les enfants reprendront leur expérience alimentaire sans influences et changements négatifs.

C’est le printemps et mon enfant ne veut pas manger, que dois-je faire ?

Oui, il est possible qu’à chaque changement de saison, les habitudes alimentaires de l’enfant soient modifiées. C’est une situation fréquente qui ne doit pas effrayer le parent. Contrairement aux idées reçues, les enfants sont capables de déterminer eux-mêmes la quantité de nourriture qu’ils consomment. En effet, des recherches américaines ont montré qu’un enfant de deux ans et demi, face à une table remplie de nombreuses choses, est parfaitement capable de sélectionner les aliments qui sont bons pour lui et la quantité qui lui convient. Les parents doivent décider de ce qu’ils donnent à manger et des limites supérieures des quantités, tandis que l’enfant doit décider s’il mange et combien il mange. En d’autres termes, l’enfant apprend à distinguer sa perception de la faim si on le laisse expérimenter, sans que le rythme soit imposé par l’adulte.

Il avait l’habitude de tout manger, mais maintenant il semble manquer d’appétit et refuse de manger.

Le refus de certains aliments à l’âge de 2 ans est très fréquent et dure souvent plusieurs mois, accompagné d’une attitude plus rebelle et moins soumise, cet âge est appelé le “terrible twos”. En fait, ce changement ne concerne pas seulement la nourriture, mais aussi les habitudes et les coutumes. Le petit commence à se percevoir et construit son identité en affirmant sa présence dans le monde également par l’opposition. En pratique, c’est le détachement graduel et progressif de la mère qui se manifeste aussi par le refus de la nourriture. L’entêtement et le refus ne sont pas un caprice mais un signe de croissance. L’alimentation n’est pas une question distincte, c’est un élément important de la relation entre l’enfant et l’adulte et, à ce titre, elle mérite une attention particulière. Une attitude patiente et non coercitive de la part du parent sera d’une grande aide dans ce processus de croissance de l’enfant, certain qu’en quelques mois il se résoudra spontanément.

Faible appétit pendant la poussée dentaire

Pendant cette phase, les enfants sont irritables, perdent l’appétit et les rythmes quotidiens auxquels ils étaient habitués. Une fièvre et quelques épisodes de diarrhée peuvent également apparaître. Le mieux est, bien sûr, de faire examiner l’enfant par le pédiatre. Entre-temps, n’augmentez absolument pas la quantité d’aliments homogénéisés dans le repas du bébé, afin de ne pas augmenter la charge protéique de son alimentation, ce qui ne ferait que l’inciter à moins manger. S’il fait vraiment ses dents, il est normal qu’il n’ait pas d’appétit et préfère quelque chose de frais ou de liquide plutôt qu’un repas chaud. Il faut seulement permettre à cette période particulière de passer sans anxiété ou inquiétude inutile.

Est-il préférable de laisser les enfants manger seuls ou à table avec leurs parents ?

L’une des règles d’une bonne alimentation est de faire en sorte que les enfants restent à table avec toute la famille dès qu’ils peuvent se tenir assis. Les enfants doivent participer au repas des adultes, apprécier leur nourriture et imiter leurs parents et leurs frères et sœurs. Ceci est particulièrement apprécié chez les enfants ayant un mauvais appétit qui fréquentent la cantine scolaire. La nourriture doit toujours être présentée comme “bonne”, “savoureuse”, “parfumée”… et jamais comme un moyen d’être en bonne santé. Les enfants ont tendance à imiter les adultes, mais se comportent très rarement comme on leur dit. Un enfant qui a peu d’appétit est un enfant à qui il faut apprendre à apprécier la nourriture, par la variété, la répétition de l’offre et surtout par l’exemple.

L’enfant insatisfait, que ce soit pour une courte ou une longue période, doit être évalué dans son ensemble. Les questions qu’un parent doit se poser sont : “est-il calme ?”, “est-il vif ?”, “grandit-il ?”. Si nous répondons à ces questions par l’affirmative, nous pouvons être tranquilles. L’objectif est d’avoir des enfants minces, qui aiment la nourriture, qui partagent le plaisir de manger et qui mangent bien. Après tout, c’est le seul moyen de donner la santé à nos enfants, chaque jour, plusieurs fois par jour.

L’importance d’une bonne diversification

Il est primordial d’instaurer avec vos enfants une relation positive avec la nourriture. Nous vous conseillons d’ailleurs de parcourir l’article suivant :

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